2 mai 2009

En qui peut-on encore avoir confiance ?

Cette question, je me suis la suie posée plus d’une fois dans ma vie, mais en ce moment, cette interrogation me taraude l’esprit à chaque bulletin de nouvelles. Il faut dire que les trahisons politiques, économiques ou encore financières font les manchettes quotidiennement. Ce qui me m’occupe l’esprit, ce sont surtout les conséquences sur les « petites gens » qui ne semblent préoccuper personne. En ces temps de crises, c’est plutôt un sauve qui peut général et « chacun pour sa peau ». Il semble donc qu’on ne puisse compter que sur soi-même.
Tout a commencé au début de la crise économique et à la découverte de l’arnaque financière du new-yorkais Bernard Madoff. Ensuite les faits se sont enchaînés et les situations se sont ressemblé : des entreprises en difficulté, des employés débauchés et des patrons qui adoptent la « sauve qui peut attitude » en empochant des indemnités insultantes. En politique, cette attitude semble également trouvée ces adeptes et pas besoin d’aller très loin. Gérald Tremblay, a récemment affirmé ne pas être au courant des agissements de la Société d’habitation et de développement de Montréal. Une ignorance douteuce, selon moi, pour le maire de la ville. Enfin aujourd’hui, une épidémie menace la planète, et nous devrons sans doute bientôt nous protéger de nos propres voisins pour ne pas être contaminé.
Dans des périodes difficiles de notre vie, on a tous besoin d’une quelqu’un sur qui compter. Ce qui me déçoit actuellement, c’est le nombre d’exemples d’actualité, qui nous démontre que solidarité et société ne riment probablement pas ensemble.
Camille GAIOR

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